Coup de projecteur sur un marin guadeloupéen qui n’a pas froid aux yeux. Olivia Losbar nous dresse le parcours de Willy Bissainte.
Quand on lui demande quel est son plus beau souvenir de la Route du Rhum ? Il pense tout de suite au final de la première transatlantique en 1978 avec ce final au coude à coude entre Mickael Birch et Michel Malinovski. Lui aussi rêve d’une arrivée en apothéose pour sa troisième participation d’affilée. Willy Bissainte ne cache pas ses ambitions
Il veut gagner !
Le skipper guadeloupéen voit le Rhum comme une course d’endurance. Il a troqué son class 40 pour un Open 50. Cet ingénieur, passionné de météorologie, n’a laissé aucune part à l’improvisation. Son bateau, il le prépare depuis plus d’un an.. Depuis juin, il s’est même installé à Lorient pour peaufiner les derniers réglages. Willy Bissainte compte bien arriver en vainqueur à Pointe à Pitre.